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Bonjour à tous, nous sommes heureux de vous partager la petite histoire de Noavisoa, Manoy et Sambatra ; tout en espérant que cela vous aidera à continuer à nous tendre la main dans cette noble devoir de venir en aide à ses semblables sans rien attendre en retour, si ce n’est de voir les jeunes soutenus par le projet « Soutien à distance » progresser et réussir dans leur vie.

Noavisoa, Manoy et Sambatra font partie d’une fratrie de 6 enfants. Ils ont perdu leur mère en 2017 suite à une maladie qui a consumé toute la famille moralement et financièrement. Les trois autres sœurs, Marie, Haja et Fanampiana sont déjà mariées et mères de famille malgré leur si jeune âge. C’est triste mais dans les zones assez reculées comme Ampahitrizina, leur terre natale, les jeunes filles, encouragées ou forcées indirectement par les parents, se marient précocement, même à 15 ans. Beaucoup de ces localités ne disposent que d’établissements scolaires primaires ou EPP, et la plupart des enfants arrêtent leurs études au niveau 7ème

Ampahitrizina, est un petit village qui se trouve à 2 heures de route à pied de Talatanivolonondry, là où les « koba » et « saosisy » sont si fameux. Ce dernier est à 30 km de la ville d’Antananarivo.
Leur père est un petit agriculteur sans revenue fixe,  qui s’efforce tant bien que mal à faire vivre sa famille. Heureusement qu’il a un talent exceptionnel dans la fabrication de charrette à bœufs  qui lui fait gagner un peu d’argent  quand il en reçoit des commandes.

Noavisoa et Manoy sont soutenus par le Projet Soutien à Distance de Tetezana. Sambatra, quant à lui est aidé par une simple famille pour l’instant. Il passera cette année l’examen officiel pour l’obtention du BEPC. Comme il n’y a pas de lycée à Ampahitrizina, son parcours scolaires reste incertain mais bien évidement Tetezana ne pourrait rester les bras croisés en cas de besoin.

Noavisoa est en dernière année de formation paramédicale, parcours infirmier, dans une université privée de la ville où  elle est hébergée chez sa famille d’accueil. Manoy est en deuxième année BTP à Ankazondandy, un petit village à 65km de la ville.

Malgré les difficultés auxquelles elle a du faire face, Noavisoa est restée assez combative et ne veut rien lâcher jusqu’à ce qu’elle obtienne son diplôme d’infirmière afin de pouvoir à son tour venir en aide aux autres de par ses compétences.
Pendant la fermeture des écoles et universités à cause de la pandémie de Covid19 ; Noavisoa a pu continuer un stage bénévole au sein du CSB1 d’Ampahitrizina ; si Manoy et Sambatra n’ont eu de choix que de rester chez leur père et aider ce dernier dans les activités rurales.
Actuellement, Noavisoa doit commencer à se préparer pour la présentation de sa mémoire de fin d’études. Ce qui implique beaucoup de frais supplémentaires, ne serait-ce que le forfait à payer selon la grille tarifaire appliquée au sein de l’université où elle suit ses études, chiffré à presque 1.000.000 MGA.

Comme nous le savons tous, Tetezana Mada et Tetezana Italie subissent aussi les impacts de la crise sanitaire liée au Covid19, et ne peuvent pas pour l’instant organiser les différentes activités pour collectes de fonds comme à l’accoutumé.

Alors, une fois de plus, nous lançons un appel à votre solidarité, comme  il y a aussi la prochaine rentrée scolaire à laquelle nous devons faire face. Nous restons positifs et comptons sur vos aimables soutiens, ce dont nous vous en remercions vivement par avance.

Ensemble, nous pourrons continuer à avancer dans le bon sens… Infiniment merci…